Frédéric Descrozaille

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Frédéric Descrozaille
Illustration.
Frédéric Descrozaille en 2019.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(6 ans, 10 mois et 3 jours)
Élection 18 juin 2017
Réélection 19 juin 2022
Circonscription 1re du Val-de-Marne
Législature XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique LREM (2017-2022)
RE (depuis 2022)
Prédécesseur Sylvain Berrios
Biographie
Date de naissance (57 ans)
Lieu de naissance Neuilly-sur-Seine (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (2002-2003)
MoDem (2007-2013)
ND (2013-2016)
EM/LREM/RE (depuis 2016)
Diplômé de Agro Paris-Grignon
Université Paris-VI
IEP de Paris
Profession Cadre du secteur privé

Frédéric Descrozaille, né le à Neuilly-sur-Seine, est un homme politique français. Il est membre de La République en marche et député de la première circonscription du Val-de-Marne[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Frédéric Descrozaille effectue sa scolarité en collège à Saint-Michel de Picpus à Paris de 1977 à 1981. Il continue sa scolarité au lycée Louis-le-Grand entre 1981 et 1985. Après l'obtention de son baccalauréat D, il intègre le lycée Sainte-Geneviève à Versailles, en classe préparatoire (math sup et math spé bio). Il intègre par la suite l'Institut national agronomique Paris-Grignon en 1987[2], dont il est diplômé en 1992 (spécialisation développement agricole). Il complète sa formation en 1989 d'une licence en informatique à Paris VI (Jussieu) et entame une formation en parallèle à partir de 1991 à l'Institut d'études politiques de Paris, dont il sort diplômé en 1996 (filière communication et ressources humaines)[3][source insuffisante].

Carrière[modifier | modifier le code]

Frédéric Descrozaille occupe son premier poste, entre janvier 1993 et avril 1994, en tant qu'attaché agricole à l'ambassade de France à New Delhi dans le cadre d'un volontariat du service national en administration (VSNA).

En 1994, il entame sa carrière, en tant que chargé de mission à l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA). Il devient en 1996 chargé de communication à CFCA (aujourd'hui Coop de France). Ensuite, il devient attaché de direction au Centre national des jeunes agriculteurs en 1997, puis directeur en 2000, poste qu'il occupera aussi à la Fédération interprofessionnelle du cheval de sport, de loisir et de travail (FIVAL) en 2003. En 2008, il devient le directeur général de l'Interprofession des fruits et légumes frais (INTERFEL).

En 2012, Frédéric Descrozaille se met à son compte dans le cadre d'un reclassement externe. Il effectue des missions de conseil et de formation avant de rejoindre Selescope (cabinet de conseil en recrutement et évaluation d'équipes dirigeantes) en 2014 en tant que consultant senior. Il en démissionne en juin 2017 après avoir été élu député de la première circonscription du Val-de-Marne.

Politique[modifier | modifier le code]

Entre 2002 et 2003, Frédéric Descrozaille est adhérent au PS. Il est co-rédacteur de la motion D au congrès de Dijon (« Forces militantes », animé par Marc Dolez et Pierre Larrouturou)[réf. nécessaire].

Il devient le chargé des questions agricoles dans l'équipe de campagne de François Bayrou lors de l'élection présidentielle de 2007. En 2008, il est inscrit en 7e position sur une liste municipale MoDem[4] à Gagny.

En 2012, il est membre de Nouvelle Donne[réf. nécessaire].

À l'automne 2016, il rejoint le groupe thématique « ruralité et agriculture » d'En marche[réf. nécessaire].

Députation[modifier | modifier le code]

Frédéric Descrozaille est élu député de la première circonscription du Val-de-Marne lors des élections législatives de 2017 sous l'étiquette La République en marche[5] avec 51,71 % des voix au second tour face à André Kaspi (LR). Il siège à la commission des Affaires économiques et au Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques[6].

À l’automne 2018, il est à l'initiative du projet « Repas à l'hôpital », dont l'objectif est la mise en œuvre d'une expérimentation de nouvelles pratiques dans la préparation des repas à destination des patients afin d'en améliorer la qualité et de limiter le gaspillage des denrées[7]. Il vote contre la « PMA pour toutes »[8].

En , lors d'un débat avec Éric Zemmour, il déclare qu'il y a des agriculteurs « qui gagnent 350 euros par mois et qui vivent bien parce qu’ils capitalisent », propos qui nourrira un début de polémique dans la presse nationale[9][source insuffisante], comme dans la presse professionnelle[10][source insuffisante].

En , sa proposition de loi concernant la limitation à 34 % des promotions sur les produits d'hygiène et de beauté est adoptée[11]. Initialement présentée comme un moyen de « protéger l'emploi et les PME », cette mesure entrant en vigueur en mars 2024 fait réagir[12]. Le député indiquera en que son texte de loi est « trop complexe » et que cette loi participe à « déluge de normes et de tracasseries »[13].

En , Frédéric Descrozaille est candidat à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, il est battu par Sylvain Maillard après n'avoir recueilli que trente-trois voix tandis que son adversaire en recueillait cent soixante-cinq (80 % des suffrages)[14].

En , à l’occasion du bureau du groupe majoritaire Renaissance à l’Assemblée nationale, il défend l’idée que la majorité présidentielle doit accepter le soutien du Rassemblement national « selon les cas[15]. »

En , il est mis en cause par le journal Mediapart pour avoir « dévoyé » l'enveloppe budgétaire censée couvrir ses frais de mandat en 2021[16].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Législatives 2017 : qui est Frédéric Descrozaille le nouveau député REM du Val-de-Marne ? », France Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. AgroParistech Alumni, « AgroParistech Alumni - Annuaire », sur aptalumni.org (consulté le ).
  3. « Sciences Po Alumni », sur Sciences Po Alumni (consulté le ).
  4. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales 2008 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  5. Laure Parny, « Législatives 2017 : En marche rafle la 1re circonscription du Val-de-Marne », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  6. Assemblée Nationale, « Composition du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques », sur www2.assemblee-nationale.fr.
  7. Daniel Rosenweg, « L’hôpital veut injecter du plaisir dans ses assiettes », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  8. « Ces candidats aux législatives qui ont lutté contre les droits des personnes LGBT », sur L'Obs, .
  9. « “Il y a des agriculteurs qui gagnent 350 euros par mois et qui vivent bien !” : l’analyse hallucinante d’un député LREM », sur Valeurs Actuelles, .
  10. « “Il y a des agriculteurs qui gagnent 350 euros par mois et qui vivent bien !” : l’analyse hallucinante d’un député LREM », sur La France Agricole, .
  11. Odile Plichon, « Produits d’hygiène : les promos choc, c’est bel et bien fini », sur Le Parisien, (consulté le )
  12. Pierre Berthoux, « Loi Descrozaille: pourquoi la limitation des promotions sur les produits non alimentaires divise », sur BFM Business, (consulté le )
  13. Jérôme Chapuis, « Colère des agriculteurs : "La loi qui porte mon nom est trop complexe", admet le député Renaissance Frédéric Descrozaille », sur FranceInfo, (consulté le )
  14. « Sylvain Maillard prend la tête du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale », sur Le Point, .
  15. « Le député Renaissance Frédéric Descrozaille ne veut plus discriminer le RN », sur Libération, .
  16. « Député et clientéliste : l’Assemblée a trouvé son nouveau héraut », sur Mediapart, .

Liens externes[modifier | modifier le code]